Les algues marines sont extrêmement variées. Elles se déclinent en quelque 500 sortes comestibles, telles que le varech, la spiruline, le kombu, le wakamé, la dulse, la laitue de mer, etc. Elles sont saines, riches en vitamines, minéraux (iode) et en fibres, et contiennent 5 % à 30 % de protéines ainsi que des acides gras omégas 3 EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque), que les poissons ne produisent pas eux-mêmes, mais ingèrent !
Les Japonais consomment des algues marines depuis 10 000 ans et vivent en bonne santé plus longtemps ! Les algues marines servent également de lian: alimentaire, dans les dentifrices, etc…
Toutefois, l’on peut également les transformer en nourriture pour animaux, biocarburant, textile, panneaux de construction, etc.

Les algues marines poussent rapidement et écologiquement dans de l’eau salée. Elles n’ont donc pas besoin de terre ni d’eau douce, et encore moins d’engrais et de pesticides. Par ailleurs, elles absorbent du CO2 pour se développer. Que demander de plus ?
Malgré tous ces avantages (en matière de santé), les algues marines intègrent difficilement nos habitudes alimentaires. Il est donc grand temps d’y réfléchir davantage.
Les Pays-Bas dénombrent déjà plusieurs fermes d’algues marines qui cultivent notamment des algues dans l’Escaut oriental ou dans les parcs éoliens.

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