Le cancer du sein se traite désormais bien à condition que les tumeurs restent « hormonodépendantes » et qu’il n’y a pas de metastases (*). La flore intestinale joue vraisemblablement un rôle clé à cet égard, et ce aussi bien dans le cadre de la prévention que pendant ou après le traitement.
Le tissu mammaire dispose de son propre microbiote interagissant étroitement avec le microbiote intestinal. Une bonne flore intestinale protège donc le tissu mammaire contre le développement et la prolifération des cellules cancéreuses. En outre, le microbiote intestinal régule tant l’immunité que le métabolisme des œstrogènes. La flore intestinale détermine notamment la quantité d’œstrogènes assimilés dans l’intestin et par conséquent, le taux d’œstrogènes présent dans le sang et les tissus.

Dernièrement, une étude sur des animaux a également révélé qu’une inflammation du « microbiote intestinal » augmentait le risque de résistance à la chimiothérapie des tumeurs mammaires ainsi que le risque de métastases. Par conséquent, il est également capital de chérir le microbiote intestinal après le diagnostic.

Une alimentation saine (de type méditerranéen, riche en crucifères), des prébiotiques et des probiotiques peuvent donc réduire le risque de cancer du sein et accroitre les chances de survie.

(*) metastases: dissemination de cellules cancereuses, produisant de nouveaux tumeurs a distance.

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