Le gingembre est utilisé depuis 2 500 ans comme épice en cuisine, mais aussi à des fins médicales. Bien connu comme bienfaiteur en matière de digestion (problèmes d’estomac, nausée, diarrhée, etc.), le gingembre constitue également un antioxydant puissant et présente des propriétés anti-inflammatoires. Une étude plus récente souligne qu’il posssède aussi des qualités chimiothérapiques.

Le gingérol, notamment, s’avère extrêmement efficace dans la protection contre les substances cancérigènes chimiques (type époxy) fortement présentes dans notre environnement et nos aliments. En outre, le gingérol renforce l’efficacité du glutathion, une enzyme de détoxification endogène, contre les aflatoxines (cancérigènes fongiques), entre autres.
Une étude montre également que le gingembre combat la propagation du cancer et des métastases, et stimule l’apoptose (mort cellulaire) des cellules tumorales.

Compte tenu de l’incidence sans cesse croissante du cancer (deuxième cause de décès) et de la toxicité excessive des chimiothérapies qui nuit à leur efficacité, il est urgent de trouver une solution plus sûre.
D’innombrables plantes et substances phytochimiques possèdent des propriétés chimiopréventives. Le gingembre est un excellent exemple. « En raison de ses propriétés anticancérigènes, le gingérol constitue une solution pour le développement de nouveaux compléments alimentaires dans le domaine de la prévention contre le cancer. »

Comment prévenir le cancer de l’intestin ?
Comment refouler les substances toxiques de nos intestins ?

Lire aussi :
Vers une arme anticancer verte ?
Les aromates protègent votre santé
Moins de nausées avec le gingembre