Depuis longtemps, les médecins et les médias nous informent des dangers du surpoids. L’IMC a longtemps été utilisé pour déterminer le risque cardiovasculaire. L’obésité présente bien entendu des inconvénients en matière de santé, mais apparemment pas dans tous les domaines. En outre, la graisse ventrale est plus néfaste que la « graisse féminine ».

Il y a apparemment un important paradoxe en matière de risque cardiovasculaire et de mortalité : les personnes obèses vivent en moyenne plus longtemps que les personnes maigres…
Une nouvelle étude a expliqué les risques et les avantages. 12 000 adultes ont été « scannés » et répartis en quatre groupes en fonction de leur masse musculaire et graisseuse (élevée/faible), et ont été suivis pendant 15 ans.

La plus grande surprise est venue des femmes : une masse musculaire et graisseuse élevée réduit considérablement le risque de décès cardiovasculaire (- 42 % par rapport à une masse musculaire et graisseuse faible). Cette protection s’avère plus faible (!) en cas de masse musculaire élevée et de masse graisseuse faible. Une faible masse musculaire accompagnée d’une forte masse graisseuse s’avère très défavorable. Conclusion : chez les femmes, non seulement les muscles, mais surtout la masse graisseuse protègent des problèmes cardiovasculaires.
Chez les hommes, il en est autrement. Une masse musculaire et graisseuse élevée réduit de 36 % les risques cardiovasculaires, mais la meilleure protection (- 60 %) correspond à une masse musculaire élevée et une masse graisseuse faible.

Prévenir les problèmes cardiaques
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