Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), une classe d’inhibiteurs des brûlures d’estomac, font partie des médicaments les plus prescrits au monde. Selon l’INAMI, plus de deux millions de Belges en consomment (2020).

À la suite de publications récentes, le CBIP (Folia pharmaceutique) met en garde contre les effets secondaires « rares » potentiellement graves, notamment en cas d’utilisation à long terme. Les IPP ne conviennent que pour une utilisation à court terme en cas « d’urgence », mais sont souvent utilisés à long terme.
Voici un aperçu des risques et des liens cités les plus importants :
– Connus depuis longtemps déjà : maux de tête, infections gastro-intestinales, cancer de l’intestin, maladie du rein, fractures.
– Des publications récentes soulignent de nouveaux effets indésirables : décès, troubles cardiovasculaires, cancer de l’estomac, diabètes, fractures et asthmes chez les enfants, colonisation intestinale par des germes multirésistants, risque de formes graves de COVID-19.
– D’autres effets (à long terme) : affections cutanées sévères, démence, infection pulmonaire, lupus érythémateux (maladie systémique auto-immune), ostéoporose, mauvaise absorption du magnésium, de la vitamine B12, etc.

L’« effet de rebond » constitue le problème majeur lors de l’arrêt des IPP. L’estomac lutte pour atteindre un taux d’acidité correct et sain, et tente donc de produire plus d’acide. Lors de l’arrêt soudain des IPP, il faut un certain temps avant que cette situation revienne à la normale, ce qui entraine de nombreuses brûlures d’estomac. La meilleure solution consiste donc à arrêter progressivement à l’aide de remèdes naturels !

Brûlures d’estomac : comment les prévenir ?
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