« La fermeture des écoles à cause du COVID a coûté au moins un tiers d’une année d’apprentissage. Et ce tandis que l’on a très vite constaté que les élèves n’étaient pas le vecteur principal de la vague d’infections…
La conséquence ? Un retard difficile à rattraper, en particulier pour les enfants qui éprouvaient déjà des difficultés. L’impact sur l’enseignement est colossal… » (cit. art. Nature) Les enfants venant d’une classe socio-économique inférieure et des pays à faible revenu sont les plus touchés.
Les adolescents et les étudiants ont perdu les plus belles années de leur jeunesse, pourtant essentielles pour un bon développement (social) et un bon épanouissement.

De nombreuses recherches avancent que la capacité à parler, à comprendre une langue et à reconnaitre les expressions faciales (très important pour la socialisation) a été sévèrement touchée chez toute une génération de bambins, car les enfants apprennent le langage et les expressions du visage des adultes. Un apprentissage rendu assez complexe en raison des masques buccaux.
Pendant la pandémie, le retard de parole a drastiquement augmenté (60 %).
Les chercheurs ont tiré la conclusion suivante : « Le port du masque a exercé une influence négative sur la reconnaissance de la parole des petits. »
Des pédopsychiatres rapportent également un nombre supérieur d’enfants présentant des troubles mentaux et du sommeil, et des situations familiales plus difficiles.

« Les confinements ont anéanti une génération d’enfants », explique le Professeur Davies (Royaume-Uni).

Dossier Covid-19
Protection et développement de la cognition et de l’intelligence

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