L’environnement et le climat constituent des points épineux. La biodiversité en voie de disparition est un sujet extrêmement sérieux, tout comme notre alimentation et notre agriculture durable.
En 2015, l’Europe a déjà pris une mesure visant à interdire partiellement les herbicides à base de glyphosate, mais dû à la trahison du ministre de l’Agriculture allemand, ces produits ont encore été longtemps autorisés dans le secteur agricole.

Néanmoins, le Parlement européen s’est penché sur le sujet afin de surmonter ces crises et d’éliminer progressivement l’utilisation de pesticides au travers du pacte vert pour l’Europe.
Mais le lobby de l’industrie agroalimentaire se sent menacé et passe à la contre-attaque sous l’égide des autres crises (COVID-19, guerre en Ukraine). Soi-disant pour garantir l’approvisionnement alimentaire, il tente de faire marche arrière sur toutes les ambitions environnementales. Voici quelques-uns de ses objectifs :
- Assouplissement des règles en matière de sécurité alimentaire
- Augmentation des valeurs maximales des pesticides dans le secteur alimentaire
- Assouplissement des règles en matière de cultures génétiquement modifiées (nourriture pour animaux ?), etc.
Cela ne semble tout sauf sain ni bon pour le climat et l’environnement.

Le commissaire européen polonais de l’agriculture, Janusz Wojciechowski, a souligné « qu’une “chaine alimentaire durable” est nécessaire pour lutter contre le réchauffement de la terre et constitue la meilleure garantie d’une chaine alimentaire productive ».

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