La cigarette constitue incontestablement la cause principale du cancer du poumon. Néanmoins, de nombreux non-fumeurs sont également touchés. La tuberculose, les maladies inflammatoires, la fumée secondaire(*), l’exposition aux fumées et aux gaz d’échappement, les feux de bois à l’intérieur… sont d’autres causes supposées.

Lors d’un récent congrès sur l’oncologie (ESMOcongress), la pollution de l’air, en particulier, a été désignée comme grande coupable. « Le risque de cancer du poumon pour cause de pollution de l’air est inférieur à celui en raison de la cigarette, mais de plus en plus de personnes y sont exposées. »
Les particules émises lors de la combustion de combustibles fossiles sont associées au CBNPC. Ces petites particules de combustibles s’enfoncent dans les voies respiratoires, provoquant des infections et détériorant les capacités pulmonaires. En outre, elles entrainent des changements accroissant la carcinogénicité dans les cellules pulmonaires. Certaines mutations jouent un rôle dans la sensibilité des cellules à cet égard.

Commentaires : « Le lien entre la pollution de l’air et le cancer du poumon était déjà connu, mais nous disposons désormais d’une explication tangible. Étant donné que l’utilisation de combustibles fossiles est également la cause de la pollution et des changements climatiques, il est essentiel d’y répondre rapidement. »

(*) La fumée secondaire est la fumée expirée que répandent les fumeurs dans l’air. Elle est néfaste pour les autres, en particulier pour les enfants.
La fumée tertiaire est celle qui reste piégée dans les vêtements, les moquettes, les fauteuils, les tentures, les sièges de voiture, etc.

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