Dans le monde industrialisé, la qualité de l’air est considérablement plus mauvaise par rapport à celle de l’environnement naturel dans lequel l’être humain s’est toujours développé. Plus l’industrialisation et la circulation sont importantes, plus la qualité de l’air est médiocre et plus nous respirons de particules fines. L’homme moderne en paie le prix : notre santé, et pas uniquement nos poumons, prend un sacré coup. Des études épidémiologiques ont déjà mis en évidence le lien entre la pollution de l’air et les maladies neurodégénératives tant périphériques (sclérose en plaques, SLA, etc.) que centrales (troubles cognitifs, démence, Alzheimer, etc.).

Des études effectuées sur les hommes comme sur les animaux démontrent que cela entraine un stress oxydatif et une neuro-inflammation, ainsi que des dommages à la barrière hématoencéphalique et aux « unités neurovasculaires » (connexions entre les vaisseaux sanguins et les neurones). Tous les points suivants provoquent une neurodégénérescence :
- détérioration du système nerveux périphérique ;
- une barrière hématoencéphalique percée qui laisse passer les particules toxiques et les microbes vers le cerveau ;
- les infections, le stress oxydatif et l’inflammation, et donc les lésions cérébrales.
Compte tenu de la population vieillissante, la situation pose de plus en plus problème.

Comment limiter les effets de la pollution de l’air
Protection et développement de la cognition et de l’intelligence

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