On le sait, la consommation régulière d’huile d’olive réduit les risques cardiovasculaires. Toutefois, des chercheurs américains d’Harvard ont voulu déterminer son influence sur le risque de mortalité. Pour ce faire, ils ont utilisé une importante base de données existante qui a suivi plus de 92 000 professionnels de la santé pendant 28 ans. Au début de l’étude, aucun participant ne présentait de maladies cardiovasculaires ni de cancers. Le régime alimentaire a été suivi par le biais d’un questionnaire quadriennal.

Au cours des 28 années de suivi, 36 856 décès ont été enregistrés. La quantité d’huile d’olive a été déterminée et des « analyses de substitution » ont été effectuées, dans le cadre desquelles les chercheurs ont analysé l’effet du remplacement de la margarine, du beurre ou des matières grasses du lait et de la mayonnaise (10 g) par de l’huile d’olive (7 g). Résultat : un taux de mortalité inférieur de 8 à 34 %. Détails de risque de mortalité plus faible :
- Maladies cardiovasculaires : - 19 %
- Cancer : - 17 %
- Maladies respiratoires : - 18 %
- Maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer : - 29 %
Les chercheurs ont cependant constaté que les participants qui consommaient le plus d’huile d’olive étaient souvent sportifs et soulignent l’importance d’un mode de vie sain et sportif, et des légumes et des fruits.

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