Le paracétamol, un « antidouleur » très utilisé, est extrêmement toxique pour le foie. En effet, un surdosage peut causer des dégâts. Dans les pays occidentaux, il s’agit de la cause principale d’insuffisance hépatique aiguë et de transplantations hépatiques.
Ce danger est documenté depuis longtemps, mais le paracétamol continue à être vendu librement sans prescription médicale. Et ce, tandis que la marge entre la dose efficace et toxique est assez faible. Les enfants, en particulier, constituent un groupe à risque en raison de leur petit poids.
En Belgique, les appels pour une intoxication au paracétamol passés au centre antipoison occupent la première place : 2 544 appels en 2022, soit 15 % de plus par rapport à 2021.

Les préparations fortement dosées, en vente libre sous différentes marques, ne sont pas l’unique cause. Il existe également de nombreuses préparations combinées contenant du paracétamol (plus de 40) à cause desquelles les utilisateurs ingèrent souvent, sans le savoir par le biais de diverses sources, beaucoup plus de paracétamol que la « dose journalière » de 4 grammes par le biais de diverses sources. Des facteurs de risque peuvent d’ailleurs accroitre la sensibilité au paracétamol, ce qui augmente également le risque de toxicité pour le foie.

NDLR : il n’existe qu’un antidote pour le paracétamol. Il s’agit de la NAC, la N-Acétylcystéine, car ce « donneur de glutathion » favorise la détoxification du paracétamol dans le foie.

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