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26 janvier 2024
La Rilatine fait débat
| 26/01/2024 |
| 26/01/2024 |
Après une énième étude soulignant les effets indésirables et l’efficacité discutable de la Rilatine, du Concerta, etc., les médias s’empressent de souligner que le méthylphénidate fonctionne très bien, tout en présentant des effets secondaires insignifiants. Qui croire ?
Le méthylphénidate est l’un des psychostimulants (fen-phen) utilisés comme médicament amaigrissant il y a environ 50 ans, avec des conséquences désastreuses. Il a été éliminé et on l’utilise désormais pour les enfants…
La « consommation de Rilatine » a augmenté de 20 % en dix ans, et ceux qui commencent à en prendre en consomment pendant très longtemps, jusqu’à 17 ans, après quoi ils disparaissent des statistiques…
Luc Van Gorp (président de la Mutualité chrétienne) : « L’on fait fausse route sur la manière de traiter le TDA/H. Cela montre le rôle que joue le cadre scolaire dans le diagnostic de ce trouble de l’attention. »
Néanmoins, de nombreuses études soulignent depuis longtemps que « la preuve selon laquelle le méthylphénidate contribue au traitement du TDA/H est très douteuse ». De nombreuses études démontrent également les effets indésirables : inhibition de la croissance, également cérébrale.
Emond : « […] réduction du volume cérébral, du volume total et de différentes régions, notamment le cortex préfrontal, le cervelet, etc. »
En outre, plusieurs études indiquent que la consommation à long terme du méthylphénidate affecte « l’équilibre autonome cardiaque », avec « une incidence étonnamment élevée d’arythmies cardiaques, d’extrasystoles et d’élévation de la pression artérielle… » Cette situation est-elle irréversible ?
Des changements structurels irréversibles ont déjà été constatés sur des animaux de laboratoire.
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Lire aussi :
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Sources:
https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2023/06/08/rilatinegebruik-bij-studenten/
https://www.eoswetenschap.eu/psyche-brein/zijn-de-effecten-van-rilatine-twijfelachtig
Ozdemir R et al. The effect of long-term use of methylphenidate on cardiac autonomic functions and ventricular arrhythmogenesis: a prospective case-control study. Cardiol Young. 2023 May 4:1-5.
Pereira Ribeiro J et al. Does Methylphenidate Work in Children and Adolescents with Attention Deficit Hyperactivity Disorder? Pediatr Rep. 2021 Sep; 13(3): 434–443.
Espadas M et al. Side effects of methylphenidate in children and the young. Rev Neurol. 2018; 66(5):157-162.
Storebø OJ, Ramstad E, Krogh HB et al. Methylphenidate for children and adolescents with attention deficit hyperactivity disorder (ADHD). Cochrane Database Syst Rev. 2015; (11): CD009885.
Buchhorn R, Christian W. Ventricular arrhythmias in children with attention deficit disorder--a symptom of autonomic imbalance? Cardiol Young. 2014 Feb;24(1):120-5.
Martinez-Raga J et al. Risk of serious cardiovascular problems with medications for attention-deficit hyperactivity disorder. CNS Drugs. 2013 Jan;27(1):15-30.
Schelleman H et al. Methylphenidate and risk of serious cardiovascular events in adults.
Am J Psychiatry. 2012 Feb;169(2):178-85.
Westover AN et al. Do prescription stimulants increase the risk of adverse cardiovascular events?: A systematic review. BMC Cardiovasc Disord. 2012; 12:41.
Take G et al. Dose-dependent immunohistochemical and ultrastructural changes after oral methylphenidate administration in rat heart tissue. Anat Histol Embryol. 2008; 37(4):303-8.
Lucas PB et al. Methylphenidate-induced cardiac arrhythmias. N Engl J Med. 1986; 315(23):1485.
Rubia K et al. Brain abnormalities in attention-deficit hyperactivity disorder: a review. Rev Neurol 2014; 58 Suppl 1:S3-16.
Shaw P et al. Attention-deficit/hyperactivity disorder is characterized by a delay in cortical maturation. Proc Natl Acad Sci U S A. 2007; 104(49):19649-54.
V Emond, C Joyal, H Poissant et al. Structural and functional neuroanatomy of attention-deficit hyperactivity disorder (ADHD). Encephale 2009; 35(2):107-14.
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