L’obésité constitue le premier facteur de risque de décès prématuré, mais une vaste étude de la population anglaise (près de 400 000 participants) remet cela en question. En effet, l’étude montre que l’isolement social et la solitude – souvent associés à l’obésité – constitueraient un facteur de risque beaucoup plus important.
Le risque de décès, toutes causes confondues, chez les personnes obèses était inférieur de 36 % chez les personnes qui se sentaient moins seules et moins isolées socialement. Un facteur apparemment plus important que l’obésité elle-même, et même autres facteurs relatifs à l’alimentation et au mode de vie, l’exercice physique, l’alcool…

Le responsable de la recherche Dr Lu Qi : « Il est temps d’intégrer les facteurs sociaux et psychologiques aux autres facteurs liés à l’alimentation et au mode de vie lors de l’élaboration de stratégies d’intervention visant à prévenir les complications dues à l’obésité. Nos recherches soulignent l’importance de la santé sociale et mentale dans l’amélioration de la santé des personnes souffrant d’obésité. »

Les cercles sociaux favorisent la santé. Une méta-analyse réalisée en 2023 a également montré que les personnes qui se sentent socialement isolées sont en moins bonne santé et sont 32 % plus susceptibles de mourir prématurément.

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