La surconsommation de médicaments augmente de manière exponentielle et les antidépresseurs n’y font pas exception, surtout en Belgique. L’usage d’antidépresseurs y a augmenté de 25% en quelques années : en 2020, il y en avait déjà 1,22 millions de consommateurs (6% d’augmentation ; aux Pays-Bas, seulement 2,5% d’augmentation).
La peur de la pandémie, les confinements successifs, et l’incertitude qu’ils provoquent, boostent littéralement l’utilisation des antidépresseurs : de plus en plus de gens sont confrontés à de graves problèmes (ou tombent dans la solitude) et finissent par se décourager.

Les jeunes aussi finissent pas avoir massivement recours aux antidépresseurs : en 2020, 17.600 adolescents belges (dont 3.125 âgés entre 11 et 15 ans) ont pris des antidépresseurs. Et ce, alors qu’il n’existe que peu, voire pas, de preuve de leur efficacité, et encore moins pour cette catégorie d’âge. Il existerait peut-être une preuve pour le Prozac, mais il double le risque de suicide.
A l’adolescence, le cerveau des jeunes est encore en plein développement, et donc extrêmement vulnérable. Ce processus n’est achevé qu’après l’âge de 20 ans.
Ce sont surtout la restriction des contacts sociaux et la perte des perspectives d’avenir qui conduisent les jeunes tout droit à des problèmes mentaux.

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