La vitamine K2 est connue pour sa synergie avec la vitamine D, une composante très importante pour la prévention de l’ostéoporose et de l’artériosclérose, mais apparemment aussi pour la glycémie et la flore intestinale.
Des chercheurs chinois ont étudié ce phénomène dans une étude en double aveugle (6 mois, 90 µg de MK7 dans du yaourt, contre du yaourt sans MK7 pour le groupe de contrôle). La vitamine K2 semble réduire le taux de glucose à jeun, d’insuline et de HbA1c* en cas de diabète de type 2, grâce à l’amélioration de la sensibilité à l’insuline. Cette vitamine s’avère également améliorer la composition et la résilience du microbiote intestinal.

Cela a été étudié sur des souris obèses. En plus d’améliorer les taux glycémiques, la vitamine K2 enrichissait également la composition du microbiote.
Après d’autres recherches complémentaires, il a été conclu que le microbiome intestinal (amélioré par la K2) serait responsable de l’amélioration de l’équilibre glycémique. Ces effets seraient en particulier la conséquence d’une production accrue de métabolites sains du microbiote dans l’intestin (plus d’acides gras à chaine courte et d’acides biliaires secondaires constatés dans les selles).

* HbA1c : hémoglobine glyquée. Ces valeurs donnent un aperçu du taux de glycémie moyen des trois derniers mois.

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