La démence, qui touche les fonctions cognitives, concerne 55 millions de personnes dans le monde vouées à voir leur état s’aggraver. Une étude récente indique toutefois que l’on peut facilement prévenir certaines formes. De plus, un lien direct entre une carence en vitamine D et le risque de démence a été prouvé.

La vitamine D possède d’innombrables fonctions. La plupart des cellules corporelles disposent de récepteurs de vitamine D ; leur bon fonctionnement en dépend donc. C’est dans la peau que nous pouvons le mieux produire de la vitamine D, mais ce n’est pas toujours efficace… Pensez aux régions plus froides, aux périodes hivernales et aux différences génétiques. En effet, il s’avère que la quantité de vitamine D que l’on peut produire est génétiquement définie.

Une étude à grande échelle s’est penchée sur la corrélation entre la capacité génétique, les taux de vitamine D et le risque de démence. L’étude a confirmé le risque de démence en cas de carence. C’est logique, car la vitamine D constitue non seulement une (pro)hormone, mais aussi un neurostéroïde qui influence activement les neurones, protège les vaisseaux sanguins, limite les infections et régule les protéines amyloïdes (Alzheimer).

« Selon moi, l’on devrait songer à donner des suppléments de vitamine D aux personnes âgées dans les établissements de soins », explique la chercheuse Elina Hyppönen.
Vous pouvez facilement connaitre votre taux de vitamine D en faisant une prise de sang. La balle est dans votre camp !

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