Tandis que la pandémie de COVID-19 sévit dans le monde entier, un autre phénomène se propage dans l’ombre : la résistance aux antimicrobiens (RAM). D’après une étude récente, la résistance aux antibiotiques tue environ 3 500 personnes par jour.
Elle cause donc plus de décès que la malaria, le VIH/sida, etc.

La RAM provoque non seulement des décès, mais elle fait également payer un lourd tribut en matière de santé et de soins de santé : des infections bactériennes nécessitant des hospitalisations de longue durée et des soins onéreux. Ce phénomène touche principalement les personnes plus pauvres qui ont moins facilement accès aux soins de santé ou qui ne peuvent pas s’offrir les soins onéreux ou les derniers antibiotiques. Ils décèdent d’infections bactériennes qu’on savait traiter autrefois, mais en raison de la surconsommation et de l’abus, les microbes sont devenus insensibles et résistants aux antibiotiques.

En peu de temps, la pandémie de COVID-19 a entrainé une forte augmentation de la résistance.
Les chiffres disponibles à ce propos étant rares, les auteurs appellent à plus de recherches, mais surtout à une consommation raisonnable de ces médicaments.
NDLR : Ne consommez pas d’antibiotiques inutilement, en cas d’infections légères ou virales, par exemple. Pensez également à votre immunité et aux antibiotiques naturels.

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