La littérature scientifique fait état d’une multitude d'études selon lesquelles, toutes les 45 minutes, il faudrait interrompre le travail à l'écran par 15 minutes de repos ou d’une autre activité. Aujourd’hui, il existe aussi un tachygraphe pour évaluer le travail à l'écran. Tout comme les chauffeurs de poids lourds doivent enregistrer leurs temps de conduite et de repos, il est bon que les personnes qui travaillent à l’écran insèrent des micropauses et des temps de repos pour prévenir les douleurs aiguës aux poignets et les douleurs articulaires aux coudes.
Le tachygraphe fait la distinction entre les micropauses et les temps de repos. Les micropauses sont de petites pauses d’au moins 20 secondes. Ces brèves périodes de relâchement contribuent très efficacement à la prévention des RSI. Elles aident à rétablir l'irrigation sanguine dans les épaules et la nuque, de façon à éviter les dommages dus à une charge statique prolongée.

Par ailleurs, il est important de prendre des pauses suffisamment longues dans le courant de la journée. Il faut des pauses de cinq minutes au minimum à quinze minutes au maximum par heure de travail à l'écran. Ces pauses qui sont imposées par la loi permettent aux bras, aux poignets et aux mains de récupérer suffisamment de la charge dynamique.
Enfin, il y a une limite journalière à respecter pour prévenir un RSI au niveau des poignets, des coudes et de la nuque.
Par journée de travail, il est recommandé de ne pas dépasser six heures de travail à l'écran.
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