La famille d’un vigneron a intenté une action en justice contre des entreprises et contre l’État pour ‘homicide involontaire’. Le vigneron est décédé en 2012 d’un cancer du poumon, probablement dû à l’usage de dangereux pesticides pendant 40 ans. C’est ce que l’on peut lire dans le journal français Le Monde. Le débat porte surtout sur l’arsénite de sodium, interdit en viticulture seulement depuis 2001, mais déjà interdit dans l’agriculture depuis 1973.

Cette action a un caractère symbolique. La fille du vigneron veut briser le silence qui entoure les problèmes de santé liés aux pesticides, problèmes qui touchent essentiellement les agriculteurs, les maraîchers et les fruiticulteurs. Qui endosse la responsabilité finale ? L’État, trop laxiste en matière de sensibilisation des agriculteurs aux dangers des pesticides ? Ou les entreprises, qui, bon gré mal gré, ont poussé les ventes de ces produits ?

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