Les patients atteints d’un cancer vivent plus longtemps, ou peuvent même guérir, si leur système nerveux parasympathique est stimulé. Après des expérimentations animales, ceci a maintenant aussi été démontré sur des humains.
L’explication ? Notre système nerveux possède deux systèmes qui s’équilibrent l’un l’autre. Le système nerveux sympathique correspond à l’activité, au stress, au réflexe d’attaque ou de fuite et à l’inflammation. Son pendant, le système nerveux parasympathique, ou nerf vague, correspond au repos, à la détente et a une activité anti-inflammatoire. Le nerf vague joue donc un rôle important dans trois processus avec un rôle de base en cas de cancer : le stress oxydatif, l’inflammation et le stress.
La conclusion est même que l’activité du système nerveux parasympathique constitue un facteur indépendant dans le pronostic d’un cancer.

Le nerf vague est stimulé par le repos et la détente, mais aussi par la méditation, le yoga, le tai-chi et par la compassion et la gratitude. L’assistance sociale et la sympathie de l’entourage semblent être cruciales dans le processus de la maladie : moins d’anxiété, plus de calme et un sentiment de sécurité.
Le malade lui-même peut aussi faire beaucoup : garder courage et rester positif, garder le contact social, pratiquer la méditation, le yoga ou d’autres thérapies du même genre…

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