Diverses études ont déjà démontré que les femmes qui ont un apport plus élevé d’acides gras oméga-3 EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque), par rapport aux acides gras oméga-6, se protègent elles-mêmes contre le cancer du sein. Cela semble être une stratégie efficace contre le risque de cancer du sein : moins de métabolites (d’acide gras) pro-inflammatoires (substances métaboliques), inhibition de la production de cytokines, signalisation réduite de facteurs de croissance, …
Entre-temps, font aussi l’objet de recherches : l’effet d’un supplément d’EPA/DHA pour soulager les problèmes de santé suite au diagnostic et au traitement contre le cancer et pour améliorer les chances de survie.

Il ressort de récentes recherches animales que cette protection commence déjà bien avant la naissance : un apport suffisant en oméga-3 dès le début de la grossesse semble influer sur l’expression des gènes qui protègent contre le cancer du sein : réponse inflammatoire plus faible, gènes réparateurs de l’ADN, … Même les gènes BRCA souvent cités (BReast-CAncer genes – les gènes du cancer du sein) avaient été reprogrammés. De ce fait, les animaux étaient beaucoup plus résistants contre le déclenchement et l’évolution du cancer du sein.

NDLR. Cet effet relève du domaine de l’‘épigénétique’ : les gènes se modifient très lentement, les mutations sont relativement rares. Mais les gènes peuvent être activés ou inhibés par des facteurs environnementaux, e.a. l’alimentation. Et ceci influe grandement sur le risque de maladie.

Comment prévenir le cancer du sein ?
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