On supposait depuis déjà longtemps que les antiacides sont la cause d’allergies. De nouvelles études le confirment. Une étude autrichienne a comparé des prescriptions pour des antiacides et une médication anti-allergique. Chez les jeunes gens, le besoin d’anti-allergiques était deux fois plus élevé, mais ce besoin augmentait systématiquement avec l’âge, si bien que chez les plus de 60 ans, le besoin était cinq fois plus élevé. La durée de la prise d’antiacides avait aussi une grande influence.

Ceci s’explique par le rôle important de l’acide gastrique : en cas d’inhibition, l’équilibre entre les enzymes digestives est perturbé. L’acide gastrique et les enzymes sont supposés décomposer partiellement la nourriture et les microbes avant qu’ils n’arrivent dans les intestins. Si cette décomposition n’a pas lieu, alors le système immunitaire va considérer tant ces microbes que cette nourriture non décomposée comme dangereux et réagir en conséquence, c’est-à-dire, en déclenchant de l’inflammation et des réactions allergiques.

Un autre scientifique affirme que la dyspepsie (douleur ou malaise épigastrique) s’accompagne aussi d’un risque élevé d’allergie, et motive des prescriptions d’antiacides. Ce qui n’est pas illogique non plus. Mais la dyspepsie peut assurément être traitée de manière plus sûre avec des remèdes naturels et pas des antiacides !

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