Le miel possède une longue tradition dans l’histoire de l’homme. Non seulement comme aliment et édulcorant naturel, mais aussi comme médicament. Nous en connaissons sa valeur thérapeutique pour soulager des petits maux de l’hiver, mais de récentes recherches confirment un spectre d’actions beaucoup plus large.
Il y a certes une très grande variabilité au niveau du contenu et de la qualité, en fonction de l’origine et de l’espèce de fleurs, mais surtout au niveau de la transformation. Seul le miel brut, extrait à froid, contient ses qualités nutritionnelles et médicinales. Le chauffer réduit le miel à du sirop de sucre ordinaire. De plus, la plupart des miels disponibles dans le commerce n’ont pas seulement été traités, mais aussi transformés avec du sucre et autre brol !

Outre des sucres (surtout de la fructose, 300 kcal/100 grammes), le miel contient aussi de très nombreux flavonoïdes, des vitamines, des minéraux et d’autres composés phytochimiques (180 !). Ces composants sont à l’origine des propriétés médicinales du miel frais : puissant antioxydant, anti-inflammatoire, antimicrobien, … De plus, ils influent favorablement sur divers processus corporels : immunitaire, cardiovasculaire et même antitumoral.
Malgré son taux élevé de sucre, le miel frais semble avoir un index glycémique faible et influencer favorablement le métabolisme du sucre, même en cas de diabète.

Des aliments qui augmentent nos défenses
Une barrière intestinale renforcée = une immunité renforcée

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