La pollution atmosphérique peut être responsable d'un excès de risque d'hospitalisation pour causes cardiovasculaires, notamment chez les personnes de 65 ans et plus. De nombreuses études l’ont déjà affirmé : la pollution peut entraîner des maladies respiratoires. Une nouvelle étude publiée dans le New England Journal of Medicine révèle que la pollution est très mauvaise pour le coeur, plus particulièrement pour le coeur des femmes. Celles qui vivent dans des villes polluées risquent 76 pour cent plus que les autres de mourir d’un infarctus ou d’un arrêt cérébral vasculaire. Il existe un lien significatif entre d'une part les niveaux de particules fines (PM10 et PM2,5) et de dioxyde d'azote, et d'autre part le nombre journalier d'hospitalisations pour causes cardiovasculaires. Ce lien est encore plus élevé pour les hospitalisations pour cardiopathies ischémiques (angine de poitrine et infarctus). Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, les niveaux d'ozone sont également associés à une augmentation du risque d'admission à l'hôpital pour causes respiratoires. Les études récentes montrent que les niveaux ambiants de pollution atmosphérique rencontrés en routine dans les agglomérations, bien que proches des objectifs de qualité légaux, sont significativement liés aux risques d'hospitalisation.

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