Les plantes agissent mieux en combinaison. Des rhumatologues français de Lyon ont testé la griffe du diable, le curcuma et la bromélaïne sur des hommes et des femmes souffrant d’arthrose aux articulations ou au dos. En cas de douleur aiguë, les participants prenaient trois comprimés par jour, les autres jours, ils en prenaient deux. Après soixante jours, la douleur avait fortement diminué. Les participants ont eu peu de plaintes à formuler par rapport au traitement et le résultat final était, selon les médecins, “cliniquement pertinent”.

C’est pourquoi, nous devons considérer ces trois plantes comme une alternative incontournable aux NSAID’s (anti-inflammatoires non-stéroïdiens), un groupe d’anti-inflammatoires responsables de douleurs à l’estomac et d’une augmentation du risque cardiovasculaire. Les patients plus âgés doivent être particulièrement prudents avec ces médicaments. Les plantes ont, chacune, leur propre manière d’agir et elles se complètent les unes les autres. La curcumine du curcuma est de loin la plus étudiée : elle inhibe non seulement les inflammations, mais c’est aussi un antioxydant et elle combat la décomposition des tissus. La bromélaïne est l’enzyme de l’ananas, elle favoriserait le rétablissement suite à des inflammations. La griffe du diable est l’une des plantes les plus utilisées contre l’arthrose, mais elle est la moins intensivement étudiée.

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