Alors qu’il y a de plus en plus de preuves que le contact avec un environnement naturel va de pair avec une meilleure santé et un meilleur bien-être, ceci figure rarement sur une prescription médicale. Au Japon, il est par contre d’usage de prendre des « bains de forêt ». De prescrire du ‘Shinrin-yoku’ à des malades chroniques. Avec de bons résultats. Mais qu’est-ce qui a été prouvé ?
En tous cas, la vie dans un environnement plus vert semble être plus sain que dans un environnement urbain, surtout dans une ville avec peu d’espaces verts.

Une étude britannique a analysé l’effet de plus ou de moins de contacts récréatifs avec la nature. Au cours de la dernière semaine, ils ont mené une enquête sur le contact avec la nature et sur une auto-évaluation de l’état de santé, du bien-être et du bonheur. Il en est ressorti que les scores étaient meilleurs selon que les personnes interrogées avaient eu plus de 2 heures de contact avec la nature, le pic se situait autour de 200 à 300 minutes par semaine. Le schéma était similaire dans les différents groupes, aussi chez les malades chroniques. La manière dont ces minutes étaient réparties sur la semaine – en courtes ou longues périodes – n’avait pas d’influence.

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