Le blé contient déjà beaucoup plus de gluten qu’il y a environ un siècle et pourtant, on ajoute encore parfois du gluten aux pâtes pour obtenir un meilleur résultat à la cuisson. Des tartines le matin, un sandwich le midi et des pâtes ou une pizza le soir : cela fait trois repas avec du gluten ! Voilà ce qu’on ne peut plus appeler un mode d’alimentation varié.

Selon le Dr. Arthur Agatston, cela peut aussi provenir d’un changement dans notre flore intestinale. L’usage excessif d’antibiotiques et d’antidouleurs a des conséquences importantes sur la digestion du gluten. Du gluten non- ou mal digéré peut endommager la paroi intestinale et entraîner l’apparition de fissures et donc de fuites.
Certains patients voient disparaître les symptômes d’une maladie inflammatoire chronique dès qu’ils ne mangent plus de gluten. Mais tout le monde n’est pas obligé de faire l’impasse sur le gluten (ou le blé). Remplacer le blé par du seigle, de l’épeautre et de l’orge constitue déjà un premier pas vers une alimentation plus variée. Mieux encore est d’opter pour des céréales alternatives, comme le sarrasin, le teff et le quinoa.

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