L’alimentation occidentale comprend surtout des protéines et des graisses animales. Elle contient beaucoup trop peu de fibres, de bonnes bactéries, de phytonutriments issus de végétaux, de vitamines et de minéraux. Ceci n’a pas seulement des conséquences directes sur la santé, mais aussi sur le microbiome, la flore intestinale.
Le mode d’alimentation occidental est fortement associé à l’obésité et aux maladies métaboliques telles que l’inflammation chronique, le diabète, l’hypertension, les maladies cardiaques, … Une étude récente affirme que la teneur en calories et en nutriments n’en est pas le seul responsable, mais aussi les modifications au niveau de la flore intestinale qu’engendre un autre mode d’alimentation.

L’état de notre microbiome (10 fois plus de cellules que nos propres cellules !) se retrouve très rapidement profondément modifié à court terme par l’alimentation fortement transformée. Ceci a de graves conséquences sur sa composition. Les bactéries bénignes et bénéfiques – avec lesquelles nous avons traversé l’évolution – sont de plus en plus remplacées par des microbes pathogènes, pro-inflammatoires.
Les chercheurs affirment que de meilleures recommandations nutritionnelles sont indispensables pour une alimentation fraîche et non transformée, qui pourrait constituer un médicament très efficace contre les maladies métaboliques.

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