Le « foie gras » ou la stéatose hépatique non-alcoolique - NAFLD pour Non-alcoholic fatty liver disease – constitue la cause la plus fréquente de dommages hépatiques et de maladies comme la cirrhose et le cancer du foie. Des études animales antérieures suggéraient déjà que l’acide α-lipoïque antioxydant peut influencer le cours de la maladie.
Une nouvelle étude l’a testé sur des humains : 50 patients obèses, souffrant de NAFLD, ont été répartis à l’aveugle en deux groupes. Un groupe a reçu, chaque jour pendant 12 semaines, 1200 mg d’acide α-lipoïque + 400 mg de vitamine E ; l’autre groupe a pris un placébo.

Trois mois plus tard, les paramètres ont tous été à nouveau mesuré : les marqueurs inflammatoires avaient significativement baissé dans le groupe avec le traitement, à l’inverse du groupe placébo. Le degré de stéatose hépatique, les enzymes du foie et l’obésité étaient restés les mêmes dans les deux groupes.

NDLR. Trois mois, c’est probablement trop court pour permettre à tous les paramètres de changer significativement. Mais une baisse de l’inflammation est bien un facteur important d’amélioration.
NB. 1200 mg d’acide α-lipoïque (mélange R/S) correspond à 300 mg d’acide α-lipoïque R. Seule la forme R de l’acide α-lipoïque assure les effets bénéfiques pour la santé, l’isomère S de l’acide S-α-lipoïque, non.

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