En septembre, les recherches menées par Gilles-Eric Séraldini et Joël Spiroux (Université de Caen) a fait couler beaucoup d’encre dans les médias. En effet, leurs recherches montrent que du maïs transgénique aurait provoqué le cancer chez des rats, il s’agissait plus précisément de cancers hormono-dépendants. Les deux chercheurs sont d’avis que le maïs transgénique provoque des troubles hormonaux.

Cette étude a fait l’objet de nombreuses critiques. Leurs auteurs ont été accusés de partialité, d’incompétence et même de mensonges. Cependant, beaucoup d’autres chercheurs leur ont témoigné leur soutien. La plupart des recherches sur les OMG sont en effet menées par des multinationales, qui adoptent une attitude très laxiste quand il s’agit de sécurité alimentaire. De nombreux chercheurs indépendants se plaignent maintenant de ne pas avoir de budget voire même de marge de manœuvre pour mener des recherches approfondies.

En dépit des critiques et contre la volonté des Européens, l’Europe a récemment autorisé la culture du maïs transgénique. Bien peu de gens comprennent et reconnaissent la nécessité des OMG, bien que ces organismes soient à l’origine de nouveaux progrès en biotechnologie.

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