Une infection aiguë peut généralement être traitée correctement avec (des antibiotiques), un système immunitaire qui fonctionne bien et un bon suivi médical. Mais si l’infection ne peut pas être stoppée directement, celle-ci peut devenir chronique, se répandre partout et s’attaquer à tout l’organisme et devenir ainsi très difficile à traiter.
De plus, la bactérie Borrelia burgdorferi n’est pas le seul élément déclencheur : il y a de nombreuses co-infections, avec des localisations et des symptômes très divers, en fonction du type de ‘bestioles’ et de l’endroit où elles nichent. La maladie de Lyme peut aussi être « disséminée », de manière précoce ou plus tard : ‘disseminated Lyme borelliosis’, un « monstre à multiples têtes ».
De ce fait, la maladie de Lyme peut « imiter » beaucoup d’autres maladies et des infections résiduelles résistantes empêchent souvent la guérison. C’est ce qui rend la maladie de Lyme plus pénible que les autres maladies chroniques.

L’étude néerlandaise ‘Lyme prospect’ s’est intéressée à cette problématique et a conclu que : « les patients atteints de la maladie de Lyme restent, malgré un traitement antibiotique, parfois limités dans leur fonctionnement physique et social : fatigue, douleur, problèmes de concentration, dégénérescence cognitive, … autant de symptômes à la fois plus sévères et qui durent plus longtemps que dans d’autres maladies chroniques. »

Info et prévention de la maladie de Lyme
Combatre le syndrome de fatigue chronique

Lire aussi :
Comment se protéger de la Borrelia ?
Un nouveau danger : le syndrome alpha-gal
Les piqûres de tiques et la méningo-encéphalite