Officiellement, il n’existe pas de prévention primaire de la maladie de Parkinson. Les résultats des scientifiques, qui avancent des facteurs environnementaux pour expliquer l’augmentation considérable du nombre de patients atteints de la maladie de Parkinson, sont régulièrement rejetés. "Les intérêts économiques semblent en effet plus importants que la santé de l’homme", écrit le professeur Pritchard dans une étude réalisée pour le compte de l’université de Southampton.

"Le nombre de personnes souffrant d’affections cérébrales, parmi lesquelles on retrouve la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et les affections des nerfs moteurs, a considérablement augmenté dans les pays occidentaux au cours des vingt dernières années. Cette augmentation alarmante, avec un triplement du nombre de cas de démence, serait liée à l’augmentation du nombre de pesticides, de rejets industriels, de déchets ménagers, de gaz d’échappement et d’autres substances polluantes, affirme un rapport publié dans la revue Public Health.

Il est clair que les additifs ajoutés aux produits alimentaires (tous les numéros E) jouent un rôle important dans l’augmentation de ces maladies", déclare le Pr. Pritchard.
Pour prévenir l’apparition de la maladie de Parkinson, il est donc recommandé d’exclure le plus possible de numéros E de son alimentation, d’entrer le moins possible en contact avec des produits chimiques (peintures et produits chimiques utilisés dans la coiffure), d’adopter une manière de vivre respectueuse de l’environnement, d’éviter les embouteillages quotidiens en prenant les transports en commun, de bouger suffisamment au grand air (forêt, mer) et de consommer des compléments alimentaires protégeant les fonctions cérébrales (comme par exemple le ginkgo biloba).