L’huile de coco fait controverse.
A partir de 25°C, la graisse de coco se liquéfie et devient donc de l’huile de coco. Elle contient des acides gras à chaîne courte très spéciaux, bénéfiques pour les intestins et la flore intestinale. Ces acides gras sont métabolisés autrement que les acides gras à chaîne longue. Ils sont en grande partie saturés, et donc peu soumis à l’oxidation, ils conviennent donc pour la cuisson culinaire. De plus, l’huile de coco extra vierge contient des antioxydants et des acides gras ayant de fortes propriétés antimicrobiennes (49% d’acide laurique !), ce qui protège des virus, des bactéries et des champignons (Candida).

L’huile de coco est extraite de la coprah, la pulpe de la noix de coco, qui contient environ 65% d’huile. La transformation peut se dérouler de différentes manières et détermine les qualités sanitaires du produit fini.
Le pressage de la coprah fraîche et crue fournit une huile/graisse ‘extra vierge’, avec une douce saveur de coco. La graisse de coco peut aussi être extraite de coprah séchée cuite à la vapeur, mais dans ce cas, il y a évidemment une cuisson. Les deux produits obtenus sont bio.
Dans la production industrielle cependant, des méthodes indésirables sont souvent utilisées pour produire une huile sans goût ni odeur. Cela donne un produit d’une qualité inférieure, dépourvu des bienfaits de l’huile de coco biologique.
De nombreuses études ont été réalisées à ce sujet aux Etats-Unis, c’est aussi ce qui explique que l’huile de coco soit sujette à controverse.