La très renommée revue médicale britannique ‘The Lancet’ a publié fin 2006 une article étonnant intitulé ‘Developmental Neurotoxicity of Industrial Chemicals – A Silent Pandemic’.
Peu après la publication, les Pays-Bas ont décidé de réaliser des tests à partir de cette année den vue d’obliger les conducteurs automobiles à emprunter les routes moins denses en cas de forte pollution de l'air. Le Parlement européen a adopté une résolution qui impose à l’industrie chimique d’apporter la preuve pour toutes les nouvelles substances chimiques qu'elles sont inoffensives pour la santé de l’homme.
De nos jours, plus de 100.000 substances chimiques sont produites en Europe. Bon nombre d’entre elles ont été développées après la Deuxième Guerre mondiale. Les effets à long terme et à faible dose de ces produits chimiques n'ont jamais été analysés. Le terme 'faible dose' est d'ailleurs trompeur. Il implique que de faibles concentrations ne soient pas nocives. Or, beaucoup de substances chimiques sont nocives à très faibles doses, comme l’herbicide 2,4,5-T qui est nocif à des concentrations de l'ordre de particules par trillion.
Les conséquences de ces particules chimiques invisibles à l'oeil nu sont gigantesques. Fatigue, asthme, cancer, maladies cardiaques, rhumatismes sont tous liés aux substances toxiques présentes dans l’atmosphère.
De même, beaucoup d’affections neurologiques sont d’ores et déjà mises en relation avec la toxicité chimique de notre atmosphère. De plus en plus d’enfants et d’adultes souffrent de sensibilité chimique.

Protéger les intestins contre les toxines