La capsaïcine, la substance piquante contenue dans le piment rouge, ralentit la croissance de cellules mammaires cancéreuses triplement négatives. Ces cellules ne possèdent pas de récepteur pour les médicaments anticancéreux efficaces, qui, justement via ces récepteurs, peuvent combattre le cancer du sein. C’est pourquoi cette forme de cancer est particulièrement difficile à traiter. En revanche, ces cellules ont bien un récepteur sensible à la capsaïcine.

La consommation de piment rouge ne suffira probablement pas à traiter un cancer du sein, parce que l’alimentation à elle seule ne suffit pas à apporter les concentrations requises en capsaïcine. Les scientifiques recherchent maintenant des moyens pour renforcer l’action de la capsaïcine. Cette substance a peut-être bien un effet préventif. Il est possible que son action puisse être renforcée par l’ajout d’autres phytonutriments. Dans une autre étude, des scientifiques ont découvert que le resvératrol augmente, de manière spectaculaire, l’effet de la capsaïcine sur des cellules cancéreuses du pancréas.

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